Maigrir, on sait comment faire. Le rester, c’est plus compliqué. Une fois le but atteint, il faut se stabiliser. Surtout ne pas se relâcher car on n’est qu’au début du chemin. Pour mincir et le rester, il existe quelques gestes essentiels qui comptent. À suivre de très près….
PIANO VA SANO
Toutes les études le prouvent, plus on mincit en douceur, plus on se stabilise facilement. En effet, quand le régime est brutal, quand l’alimentation et surtout l’apport de calories se modifient du jour au lendemain, l’organisme réagit. Il enregistre cette rupture, si bien que lorsque l’on craque ou que l’on reprend une alimentation normale, il se souvient de ce stress et stocke plus pour faire face à une prochaine situation de manque.
PERDRE DU GRAS
L’objectif est de perdre les rondeurs et non pas le muscle. Or le muscle pèse plus lourd que la graisse, ce qui explique que l’on peut mincir, perdre des centimètres sans perdre sur la balance. Pour obliger le corps à prendre de l’énergie dans son stock de graisses, il faut réduire l’apport calorique en limitant les sucres rapides. On mise alors sur les protéines et les fibres des légumes pour ne pas avoir faim, protéger la masse musculaire et contraindre le corps à puiser l’énergie dans les graisses.
BOUGER
C’est très important. Non pas faire du sport à outrance, mais marcher au minimum trois quarts d’heure par jour, soit un minimum de 10 000 pas. En effet, solliciter la masse musculaire la préserve de la fonte. De plus, cette activité relance tous les grandes fonctions de l’organisme : la respiration, la circulation sanguine et lymphatique pour mieux éliminer les toxines.
BOIRE
Les mouvements de l’eau dans le corps sont très importants dans certains cas. On n’oublie pas que l’eau représente les deux tiers du poids du corps. Celles qui font de la rétention d’eau soit par nature, soit qui subissent le syndrome pré menstruel, qui mangent trop salé, qui prennent certains médicaments, qui ont des problèmes hormonaux peuvent constater des fluctuations de quelques kilos qui ne sont que des transferts hydriques. Certes, on doit boire régulièrement soit plus d’un litre par jour avec en prime l’eau qui est apportée par les fruits et les légumes. Il faut consulter son médecin en cas de gonflements anormaux, de lourdeurs de jambes, de tissus infiltrés.
SURVEILLER LA BALANCE ÉNERGÉTIQUE
Il n’y a pas de miracle. Si ce que l’on mange apporte plus de calories que ce que l’on dépense, on prend du poids. Dans le cas contraire, on en perd. Ces deux curseurs sont très importants pour gérer cette balance. Ce que l’on apporte en calories à l’organisme par les repas. Et ce que l’on brûle qui regroupe ce dont on a besoin pour fonctionner durant la journée, à quoi s’ajoute les calories dépensées par les activités physiques. D’où l’intérêt de connaître la densité énergétique des aliments tout en prenant en compte leurs compositions pour protéger sa santé.
PRENDRE LE TEMPS
Consacrer du temps à la prise des repas, c’est indispensable. On évite de manger devant l’ordinateur à la va-vite. En effet, pour que le phénomène de digestion se mette en marche, on doit mâcher et non pas ingurgiter. On mastique pour déguster. On se concentre sur la saveur et la consistance pour que le cerveau enregistre que l’on se fait plaisir et que l’on se remplit. S’il n’imprime pas, ce qui lui prend au minimum un quart d’heure, on aura faim très vite. De plus, on essaie de ne pas sauter de repas et de les prendre à heure fixe.
IDENTIFIER LA FAIM
Pour certaines, manger est un réflexe, un besoin, un refuge. Alors on mange sans savoir vraiment si l’on a faim. D’où l’intérêt de savoir identifier la véritable faim et non pas l’envie de manger. Et si c’est le cas, déguster en pleine conscience pour identifier le moment où l’on est rassasié. Alors, on s’arrête de manger même si l’assiette n’est pas terminée. Savoir écouter sa faim et surtout reconnaître la sensation d’estomac plein est très important. Et maintenant… bon appétit !