Brume grisâtre au-dessus de nos villes, micro particules, gaz d’échappement, chauffage, fumée de cigarette sont autant d’éléments de notre environnement qui, chaque jour, affectent notre peau. Zoom sur l’acide ellagique, une molécule qui fait des merveilles.
Pollution et tabac à l’assaut de ma peau
En surface, ces agresseurs génèrent des processus oxydatifs qui s’attaquent aux lipides constituant le film hydrolipidique, mais aussi aux structures de la couche cornée, tous deux garants de la rétention en eau. La peau se déshydrate, devient sèche, tiraille et nous démange. Sous leur influence, des phénomènes inflammatoires apparaissent, notre teint se ternit et des rougeurs pointent le bout de leur nez. Localement, pour les peaux à tendance grasses, les pores s’obstruent par un excès de sébum, laissant la place à des imperfections. Triste mine !
En profondeur, sous l’influence du processus inflammatoire, les fibres de soutien (collagène et élastine), responsables de l’élasticité de la peau, sont altérées. L’architecture sous-cutanée se fragilise. Conséquences : notre visage vieillit à vitesse grand V, perd ses volumes et des rides se creusent jour après jour.
L’acide ellagique, à la rescousse
L’acide ellagique est un polyphénol qui fait partie de la grande famille des antioxydants, véritables bodyguards de notre peau.
- En surface, par son action anti radicalaire, l’acide ellagique protège du stress oxydatif. Les lipides présents dans la barrière hydrolipidique – premier rempart de notre peau – sont préservés. De plus, doté de propriétés éclaircissantes et anti-taches, en neutralisant les radicaux libres induits par l’exposition UV, il limite les processus d’oxydation à l’origine de la sur-production de mélanine à l’origine des taches pigmentaires. Il agit également agit au niveau des mélanocytes en inhibant l’activité de la tyrosinase, enzyme clef dans la synthèse de la mélanine. On évite ainsi la déshydratation et la sécheresse cutanée. Notre visage conserve sa souplesse, le teint est lumineux.
- Au niveau du derme, il favoriserait la synthèse des fibres de collagène, out en les protégeant, ainsi que les fibres d’élastine, de leur dégradation.
Ainsi, l’acide ellagique protège notre peau et favorise sa régénération. Adieu déshydratation, sécheresse, teint terne, rides et perte de volume : grâce à l’acide ellagique notre peau rayonne !
L’acide ellagique au quotidien
L’acide ellagique est de plus en plus utilisé dans nos cosméto pour ses vertus protectrices, anti-tache et anti-âge. Combiné à une texture crémeuse ou fondante, selon son type de peau et ses envies, il est l’antioxydant sur lequel on peut compter.
On trouve aussi l’acide ellagique dans de nombreux fruits et légumes. Gourmandes que nous sommes, on retient particulièrement tous les petits fruits rouges : fraises, framboises, mûres, myrtilles, grains de grenade… À titre indicatif, un gramme d’extrait sec de framboise renferme 1,500 microgrammes d’acide ellagique. L’acide résistant à la chaleur et au froid, on peut consommer ces fruits sous diverses formes : compote, confiture, sorbets, smoothies, jus frais… il y en a pour tous les goûts !
Notre recette préférée : le smoothie fraises / vanille. Dans un blender, on mixe 200 grammes de fraises congelés, un yaourt nature, une gousse de vanille, et 20 centilitres de jus de fraise. Un délice !